12-05-22
Le 26 avril, le Pôle Hippolia a permis à ses membres de découvrir l’excellence de la recherche normande en matière de santé équine.
Cette journée dense et riche en échanges a été très enrichissante pour les entreprises du Pôle Hippolia qui ont eu l’occasion de découvrir l’envers du décor de la recherche en entrant dans les laboratoires à la pointe de la technologie.
Le tour a commencé par la visite du Site de St Contest où les membres ont pu ouvrir les portes de LABÉO. Accompagnés par le Docteur Pierre Hugues PITEL, Directeur du Pôle Santé et coordinateur de la recherche équine, les participants ont découvert les activités de diagnostic telles que la bactériologie, la parasitologie, la virologie ou encore l’hématologie. Avec plus de 80 000 échantillons traités par an, LABÉO est le plus gros laboratoire de santé équine en Europe.
C’est ensuite sur la plateforme de recherche Normandie Equine Vallée que les membres du Pôle Hippolia ont rencontré les chercheurs, Stéphane PRONOST, Responsable de l’Unité Mécanismes Infectieux et Emergences, et Albertine LEON, Responsable de l’Unité Prévention et Stratégies Thérapeutiques ainsi que leur équipe (assistantes de recherche, doctorants et stagiaires de Master 1 et 2). L’occasion pour eux de présenter leurs projets de recherche autour des pathologies infectieuses et ostéoarticulaires. Les équipes travaillent à la fois sur l’optimisation des outils de diagnostic et sur la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques.
Après un repas convivial animé par des discussions passionnantes autour des projets de la filière équine, le NEV Tour s’est poursuivi sur le site de Goustranville.
Passage de l’infiniment petit au cheval, pour découvrir les activités cliniques, de formation et de recherche du Cirale (Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines), site équin distant de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. Guidé par le Professeur Fabrice AUDIGIE, directeur du Cirale, les membres du Pôle Hippolia ont pu visiter les locaux cliniques et d’imagerie notamment avancée (scintigraphie, scanner, IRM). Ce site accueille chaque année plus de 1100 équidés, base des activités d’enseignement. Les activités recherche du CIRALE ont également été évoquées dans le cadre des travaux conduits avec l’Equipe BioTarGen de l’Université Caen Normandie sur le développement de nouvelles thérapeutiques articulaires et des études menées en partenariat avec des entreprises de la filière équine.
Les membres ont ensuite eu la chance de visiter Kinesia, le nouveau centre d’investigation clinique en kinésithérapie et rééducation fonctionnelle du cheval du Cirale. L’équipement de pointe et la démonstration de nage d’un cheval dans la piscine vitrée nous ont émerveillé.
La visite s’est poursuivie dans les laboratoires de l’ANSES guidée par José Carlos VALLE-CASUSO, responsable de l’unité Pheed (Physiopathologie et épidémiologie des maladies équines), qui a présenté le rôle de laboratoire de référence de l’ANSES ainsi que les activités de recherche du laboratoire. Constitué de 3 unités de recherche, à savoir une unité de bactériologie et parasitologie, une unité épidémiologie et anatomie pathologique et une unité virologie, le laboratoire mène des travaux de recherche sur la dourine, la métrite contagieuse équine (MCE) ou encore l’artérite virale équine (AVE).
La salle d’autopsie et le réseau RESUMEQ ont ensuite été présentés aux participants par le Professeur Pascal BOIREAU (Directeur du Laboratoire de santé Animale). L’activité d’autopsie est reconnue comme l’une des activités à même de contribuer efficacement à la surveillance des maladies majeures (mortelles ou entraînant une euthanasie) dans les populations animales et à la détection de maladies émergentes.
Enfin, la journée s’est terminée par la présentation des projets de développement de Normandie Equine Vallée par Alexia LEMOINE, Directrice du syndicat mixte Normandie Équine Vallée, qui a montré l’envergure des ambitions de la recherche Normande en santé équine. Les campus de Saint Contest et Goustranville ont l’ambition d’attirer les chercheurs et étudiants du monde entier et de générer un écosystème global autour du cheval en favorisant les interactions entre la recherche, la formation et l’innovation.